Acidification des océans
Disparition d'espèces…

… et conséquences catastrophiques en prévision

Valocarb©, le CO2 et le changement climatique  Menace du CO2 sur la vie océanique

La société VALOCARB©, forte de sa compréhension de la chimie du CO2 et des mécanismes biochimiques, biologiques et physiologiques qui régissent le monde du vivant, a compris que les changements climatiques déjà catastrophiques ne sont qu’un triste début, et que le pire est à venir, si nous n’agissons pas efficacement, à très grande échelle, en extrême urgence.

Cette gravité de l’impact du CO2 n’est pas bien anticipée par la plupart des milieux scientifiques, médiatiques et politiques, qui se focalisent sur la menace actuellement visible qui est celle du CO2 atmosphérique.

En réalité, la menace la plus grave est cachée et provient du CO2 océanique.

En effet, les océans, en dissolvant le CO2, régulent le CO2 atmosphérique, ce qui leur confère un rôle de gigantesque « amortisseur » vis-à-vis du changement climatique.


Tout est basé sur les réactions d’équilibre, réversibles suivantes :

Réaction d'équilibre

Cela se traduit par ce qu’on appelle l’acidification des océans, appellation impropre car cette acidification est toute relative.

Cette « acidification » due au CO2 émis par l’homme, modifie ces réactions d’équilibre en provoquant des déplacements qui aboutissent à une augmentation des ions bicarbonate (HCO3-) et à une diminution des ions carbonate (CO32-), ce qui entraînera sur la vie aquatique un impact prévisible négatif très préoccupant.

Le CO2 joue un rôle clef au niveau du vivant, sous ces différentes formes :

    • sous forme d’ions bicarbonate, le CO2 intervient dans la respiration et la photosynthèse.
    • sous forme d’ions carbonate associés aux ions calcium, le CO2 intervient dans la fabrication de structures en calcaire, indispensables notamment à de nombreux organismes marins, la raréfaction de ces ions portant évidemment préjudice à la fabrication, la croissance et l’entretien de ces structures.

Escargot Papillon de merUn exemple typique est celui du papillon de mer (escargot de mer).
Le papillon de mer est un mollusque gastéropode d’environ 2mm.
Au cours de la dernière décennie, l’océan austral a perdu 90% de sa capacité à dissoudre le CO2, en parallèle et dans le même océan, la papillon de mer a perdu environ 30% de sa population, et on peut ainsi prévoir son extinction d’ici une à deux décennies.

Si cette espèce disparaît, alors qu’elle est à la base de la chaîne alimentaire de l’océan austral, il est facile d’imaginer les conséquences catastrophiques que cela entraînera en cascade, jusqu’à menacer la sécurité alimentaire de certains pays.

Si cette espèce disparaît, alors qu’elle est à la base de la chaîne alimentaire de l’océan austral, il est facile d’imaginer les conséquences catastrophiques que cela entraînera en cascade, jusqu’à menacer la sécurité alimentaire de certains pays.


Un autre exemple typique est celui des coraux.

Les coraux sont des colonies de polypes, petits animaux qui fabriquent ces édifices en calcaire. Leur coloration est liée à une symbiose avec des algues unicellulaires, les zooxanthelles, auxquelles ils offrent en particulier, protection face à leurs prédateurs.

Cette symbiose est d’autant plus profitable que le polype est un animal respirant de l’oxygène et générant du CO2, alors que l’algue est un végétal consommant du CO2 et générant de l’oxygène.

Depuis des années, on observe dans tous les océans, un blanchiment des coraux.

Ce blanchiment survient en période de forte chaleur : une augmentation importante de chaleur, en modifiant la constante de solubilité du CO2, provoque une mise en concurrence du CO2 anthropique avec le CO2 lié aux activités biologiques, ce qui entraîne une perturbation des activités de photosynthèse et de respiration, par un effet de saturation, variable selon le métabolisme de chaque espèce vivante.

Ainsi, du fait de ce surplus de CO2 anthropique s’ajoutant au CO2 émis par les polypes, la photosynthèse augmente et génère un excès d’oxygène.

La respiration des polypes quant à elle, est également perturbée par ce surplus de CO2, mais également par l’excès d’oxygène, qui devient toxique. Comme disait Paracelse : « Tout est poison, rien n’est poison, c’est la dose qui fait le poison ».

La symbiose ne fonctionne plus, et les deux intervenants se séparent : dépourvu d’algues, le corail d’abord blanchit, puis meurt !

Certains pays ont déjà annoncé la perte de 90% de leurs récifs coralliens et même la grande barrière de corail australienne est menacée.

Si les coraux disparaissent, c’est environ 30 % des formes de vie de notre planète qui vont disparaître, car les récifs coralliens sont avant tout un lieu de vie pour d’innombrables espèces.

Blanchiment des coraux, Pocillopora corail blanchi sur le récif plat, à cause d'El Niño, Pacifique, Polynésie française
Blanchiment des coraux, Pocillopora corail blanchi sur le récif plat, Polynésie française

Si les coraux disparaissent, c’est environ 30% des formes de vie de notre planète qui vont disparaître, car les récifs coralliens sont avant tout un lieu de vie pour d’innombrables espèces.


Tout ceci illustre bien les intrications complexes de la chimie du CO2 avec le monde du vivant qui fonctionne selon des déplacements d’équilibre et des mécanismes d’auto-régulation qui lui donnent sa capacité d’adaptation, mais aussi le rendent très fragile et vulnérable aux modifications brutales de son environnement.  

Certes, le CO2 joue un rôle majeur dans le changement climatique, mais il est surtout une molécule clef pour la vie, en intervenant sous différentes formes dans la respiration, la photosynthèse et jusqu’aux structures calcaires qui soutiennent et protègent le vivant.

Il convient de le comprendre pour mesurer l’ampleur de la menace d’une perturbation aussi massive, des équilibres biochimiques de cet élément si particulier pour la vie sur notre planète.

Pendant très longtemps, on a cru, et certains le croient encore, qu’émettre du CO2 dans l’atmosphère était sans conséquences pour nos écosystèmes.

Hélas, en se dissolvant massivement dans nos océans, le CO2 modifie peu à peu les équilibres chimiques de ses différentes formes dans l’eau, et après plus d’un siècle d’émissions, on arrive maintenant à un point de rupture pour de nombreuses formes de vie marine, dont on assiste d’ores et déjà à la disparition.

Mais la vie marine n’est pas la seule à être menacée par le réchauffement planétaire.

La vie terrestre est également menacée, et de façon bien plus effroyable.

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