La technologie VALOCARB^©, loin de fonctionner avec le seul CO₂, peut aussi traiter d’autres polluants comme le SO₂, le NO₂ et bien d’autres molécules nocives, constituant ainsi un filtre moléculaire de lutte contre la pollution industrielle dans sa globalité.

Les rejets gazeux issus de l'industrie, SO₂, NO₂, H₂S, COS, NOx, COV, POP, NH₃, HF, etc. ont un impact sur la qualité de l'air, même à faible concentration.

Le CO₂ quant à lui, n’a pas d’impact sur la qualité de l’air, mais a un impact négatif très important, sur le changement climatique.

La pollution de l’air représente un risque majeur pour la santé, avec une morbidité élevée imputable aux accidents vasculaires cérébraux, aux cardiopathies, aux cancers du poumon et aux affections respiratoires, chroniques ou aiguës, y compris l’asthme.

Les lignes directrices de l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS), relatives à la qualité de l’air donnent des seuils au-delà desquels, la pollution atmosphérique est nuisible pour la santé.

Ce marché de l’amélioration de la qualité de l’air, fortement lié à la réglementation qui se durcit en Europe et dans le monde, est en croissance régulière, avec une diversification des gaz à traiter et un abaissement des seuils fixés par l’OMS.

Ce marché pèsera environ 20 Mds € au niveau mondial en 2020.

Captage du SO₂ et des NOx :

Les  solutions actuellement sur le marché, souvent basées sur des technologies de lavage à l'eau ou en milieu basique par passage sur un filtre ou un lit sec basique (chaux, calcaire ou bicarbonate de sodium), sont efficaces, mais polluantes pour les nappes phréatiques et leur coût est important, car la valorisation de ces rejets est faible voire inexistante.

La technologie Valocarb^© axée sur la culture de microalgues permet de combiner leur captage avec celui du CO₂. En effet, le CO₂, le SO₂ et les NOx sont dissouts, donc immédiatement bio-assimilables, et directement recyclés par les microalgues en culture dans des photo-bio-réacteurs, avec une valorisation forte.

Cette option peut aussi permettre le traitement simultané des eaux usées.

Captage des autres composés : H₂S, COS, COV, POP, NH₃, HF, etc.

Leur complexité fait que certains sont très difficilement captés par les technologies habituelles, malgré la combinaison, parfois, de plusieurs techniques.

A l’inverse, les propriétés de la technologie VALOCARB^© font que les gaz les plus complexes sont les mieux captés, ce qui permet d'envisager le traitement d'un large éventail de ces gaz aujourd'hui problématiques, COV, POP, mais aussi le H₂S et les mercaptans, qui posent des problèmes de voisinage à certaines activités industrielles (papeteries, chimie, traitement de l'eau, équarrissage...).

Ces molécules malodorantes, pointées du doigt en particulier dans des régions touristiques, entraînent des mobilisations écocitoyennes de plus en plus structurées.

Elles vont devenir problématiques pour ces industries.

Des tests de captage du H₂S ont été réalisés avec succès par VALOCARB^© dans une grande papeterie de la Région Nouvelle Aquitaine.

Certes la technologie Valocarb^© concerne en priorité les rejets industriels, mais elle peut aussi s’appliquer au traitement de l’air en zone urbaine.

En effet, cette technologie constitue un filtre moléculaire de lutte contre la pollution de l’air dans sa globalité, et pourrait être mise en oeuvre par exemple au niveau des parkings souterrains où la pollution urbaine est maximale, les modalités de cette mise en oeuvre étant à étudier avec les autorités compétentes.